Procrastination : une maladie ou une mauvaise habitude ?

Avez-vous tendance à remettre au lendemain la réalisation des « tâches du jour » ? Vous n’avez pas à vous en vouloir, car il s’agit d’un phénomène naturel touchant une bonne partie de vos semblables. Il ne s’agit pas d’une maladie, mais plutôt d’une mauvaise habitude qui n’est cependant pas sans conséquence pour votre activité.

Tendance à la procrastination, un phénomène naturel

Beaucoup de Neuroscientifiques se sont penchés sur la procrastination pour déterminer s’il s’agit d’une maladie ou d’une mauvaise habitude. C’est le cas de Julien Vion. Dans l’un de ses rapports, ce dernier avance une hypothèse qui permet de se défaire de la culpabilisation liée à ce problème. La procrastination est, en effet, selon ses propos, un phénomène tout à fait naturel. Notre cerveau est programmé pour nous inciter à faire ce qui nous fait plaisir. Alors face à une tâche qui nous semble pénible, nous avons tendance à opter pour un ajournement. 

Que faire donc pour résister à cette programmation à procrastiner « Ne perdez pas de vue votre objectif » est la meilleure des réponses. En effet, quand vous finissez une tâche, vous éprouvez un plaisir encore plus important. Reconnaissons tout de même que la capacité de résistance à la procrastination n’est pas naturellement la même d’une personne à une autre.

Si certaines personnes sont des procrastinateurs occasionnels, d’autres souffrent de procrastinations chroniques. Dans le deuxième cas, on parle souvent de maladie, même si ce n’est vraiment pas le cas.

À ne pas qualifier comme une maladie, ni une manifestation de paresse

Il est difficile de répondre d’une manière définitive à la question posée en titre sans un retour à la définition de la procrastination. Selon le professeur de psychologie Timothy Pychyl, il s’agit du fait de reprogrammer d’une façon volontaire une action à réaliser dans l’immédiat, même si on en est conscient des conséquences.

procrastiner

Le choix est donc délibéré, c’est pour cette raison que parler de maladie est inadapté. L’expert suggère plutôt qu’il s’agit d’un comportement lié à notre inaptitude à gérer nos émotions. En effet, avant de vous adonner à la procrastination, vous avez l’intention et l’envie de réaliser les tâches qui vous attendent. Un manque de contrôle de soi vous pousse cependant à y renoncer.

Le psychologue Timothy Pychyl refuse également de qualifier le fait de procrastiner comme une paresse ou une incapacité de s’organiser. Il sait en effet que certains sont même très actifs, mais préfèrent seulement à l’instant T se charger des tâches moins pénibles psychologiquement. Comme tous les experts en la matière cependant, le professeur de psychologie est persuadé que la procrastination est une mauvaise habitude qui pourrait avoir de très graves conséquences.

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Une mauvaise habitude qui n’est pas sans conséquence

Tout procrastinateur qui se respecte est persuadé que rattraper les tâches ajournées ne lui sera pas difficile. Mais la réalité est toute autre. Beaucoup regrettent ainsi amèrement leur décision de tout reporter au moment de constater que cumuler des tâches n’est pas une bonne idée. Parmi ces derniers figure une maladie de plus en plus chronique dans le monde professionnel : l’excès de stress. Comment ne pas se trouver dans cet état en voyant le volume du travail cumulé ? Et quand les tâches s’entassent, il paraît de plus en plus impossible de les réaliser et l’angoisse s’installe.

Cette mauvaise habitude de remettre à demain peut même compromettre la vie de votre entreprise. Elle se traduit en effet généralement par une fuite au moment de décider d’agir et porte ainsi atteinte à votre efficacité professionnelle. Pour ne pas perdre vos clients, vous pourrez vous efforcer de tout faire à la dernière minute. Ce qui aura pour conséquence une baisse de qualité de votre travail. Là encore donc, votre efficacité sera remise en question.

En cédant régulièrement face à l’envie d’ajourner donc, vous vous exposez grandement à un risque de déchéance professionnelle.

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