Traditionnellement, la réalisation des projets au sein d’une entreprise se fait en se basant sur une feuille de route indiquant toutes les étapes par lesquelles passer. Cette méthodologie classique, appelée Waterfall, présente cependant un certain nombre de failles. Elle est ainsi de plus en plus délaissée pour la méthode agile. Cette dernière, qui était, initialement dédiée aux projets de développement web et informatique, est actuellement adoptée par de plus en plus de secteurs. Voici l’essentiel à savoir en ce qui la concerne.
Origine et principes
Au cours des années 1990, un nombre important de projets informatiques et web sont tombés à l’eau. La raison est simple : en suivant un plan préétabli, la capacité d’adaptation aux imprévus a été drastiquement réduite. Cela a conduit à la rencontre, en 2001, aux USA, des experts en développement logiciel qui ont décidé la mise en commun de leurs propres méthodes. Cette rencontre a abouti à l’élaboration du « Manifeste Agile », qui définit les valeurs et les règles de base de la méthode agile.

L’équipe est la première de ces valeurs et doit ainsi primer par rapport aux processus et outils. Il y a, après, l’application. Les fonctionnalités opérationnelles doivent ainsi se substituer à la documentation exhaustive.
La 3e valeur est la collaboration avec le client. Ce qui doit entraîner l’abandon de la contractualisation des relations. Il y a, enfin, l’acceptation du changement, au lieu de la soumission à un plan.
La priorisation de la satisfaction du client, l’agissement favorable aux requêtes de modification et la fréquence de la livraison des versions opérationnelles sont les 3 premiers principes. Ils sont suivis de la garantie d’une coopération permanente avec le client, la préférence pour les échanges en face à face et 6 autres règles.
La méthode agile, comment fonctionne-t-elle ?

Pour répondre à cette question, il suffit d’expliquer à travers ce principe : procéder à la planification dans tous ses détails de votre projet avant son développement est risqué. Comme dans n’importe quel aspect de la vie en effet, rien ne se déroule toujours comme prévu. Une révision de votre planification est ainsi inévitable d’un moment à un autre. Après son atteinte, vous pourrez passer au deuxième et ainsi de suite. Il s’agit donc d’une approche plus souple vous permettant de mieux vous adapter aux imprévus.
Les concepteurs de la méthode agile vous conseillent ainsi de définir des objectifs à court terme. Ce qui implique de répartir votre projet entre plusieurs sous-projets. Ainsi, vous pourrez commencer par vous attaquer à votre premier objectif.
La qualité de la relation avec le client est aussi primordiale avec la méthode agile. De ce fait, il vous est demandé d’être en contact en permanence avec lui pour répondre à toutes ses requêtes. Après chaque étape donc, sa validation sera demandée avant de passer à la suivante ou d’effectuer les ajustements nécessaires. Avec la méthode traditionnelle, pourtant, quand le client ne valide pas le produit, vous devrez tout reprendre à zéro.
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Il n’y a pas une, mais plusieurs méthodes agiles
La méthode agile scrum n’est cependant pas la plus ancienne. La première qui a vu le jour est en effet le Rapid Application Development (RAD), qui se base sur un cycle de développement de 3 à 4 mois.
Nous avons tendance à utiliser le singulier quand nous parlons de « méthode agile ». La réalité est cependant tout autre, car il en existe plusieurs. Reconnaissons cependant qu’en termes de popularité, une d’entre-elles se trouve loin devant en ayant un taux d’adoption par les entreprises allant entre 40 et 50%. Il s’agit de la méthode agile scrum. Le nom est familier aux connaisseurs de l’univers du rugby, car sa traduction française est « mêlée ». La méthode est basée sur des sprints, des laps de temps variant entre quelques heures à un mois. À l’issue de chaque sprint, l’équipe en charge du projet en présentera l’évolution au client.